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FRISSONS, FRISSONS
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Toussaint 2014 : à la demande de cinq collèges de la Presqu’île
d’Arvert et de l’île d’Oléron, Stéphanie Brouard et Pierre Dumousseau
furent invités à présenter un spectacle « à faire frissonner » dans
l’esprit d’Halloween. Ainsi naquit Frissons-Frissons, joué à La
Tremblade, Marennes, Bourcefranc, Le Château-d’Oléron et
Saint-Pierre-d’Oléron, puis à la prison de Rochefort en 2016.
Anne Martine Ortiz, très inspirée par ces trois contes fantastiques ou
horrifiques, se proposa de les illustrer avec sa fantaisie, son humour
et son talent.
Le lecteur va donc pouvoir frissonner au récit de la
bague du beau capitaine qui eut le doigt tranché sous la dent vorace et
cupide d’Anna, la petite couturière des Mathes ; s’émerveiller en
montant à bord du bateau blanc de Rivedoux dans l’île de Ré pour
débarquer dans un monde inconnu et hostile ; enfin pouvoir frissonner à
nouveau à l’évocation de la « femme-squelette » qui hantait les fonds
de l’estuaire de la Gironde, au large de Talmont, avant d’être
accrochée par l’hameçon de François, le pêcheur d’estuaire.
Le texte La bague du capitaine est présenté dans une version bilingue : français/anglais.
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pour les adultes |
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TOUS CONTES FAITS.
Ce volume rassemble les trois précédents recueils de contes (À pas contés, Contes à rebours, Au bout du conte),
tous épuisés, accompagnés d'une quinzaine de nouveautés qui, avec magie
et nostalgie, ponctuent les plus récentes veillées saintongeaises
organisées autour de Pierre Dumousseau. Le tout assaisonné d'un zeste de poésie, d'une pincée de grivoiserie et d'une bonne dose d'humour charentais.
Illustration de couverture : Pierre Dumousseau dans une de ses attitudes scéniques préférées, dessin d'Olivier Fouché.
AVANT QU'O SE PERDE.
Habitués du café du Centre, chez la Justine,
ils sont quatre à s'y retrouver le dimanche après-midi pour
une manille coinchée et à ne pas dédaigner le bian-cassis...
Baptiste, cultivateur retraité ; Noël, célibataire
endurci ; Alphonse, retraité de l'armée ; et Pamphile,
le cordonnier du bourg. L'action se situe quelque part en pays charentais
dans les années 1950 ; on peut penser que, par discrétion,
l'auteur ne précise pas le nom du village car les quatres compères
sont de beaux bavards et connaissent tout des dessous de la vie de chacun...
À moins que leur village soit semblable à tous les autres,
avec son curé, son châtelain, ses commères, ses paysans,
ses Parisiens, ses petites envies, ses premières automobiles d'après-guerre,
ses histoires de chasse et ses secrets d'alcôve connus de tout le
monde !
Grâce à son sens de l'observation et son patois plein de
drôlerie, Pierre Dumousseau retrouve avec humour ses souvenirs d'enfance
et les histoires entendues dans la boutique paternelle ; il les met
joliment en scène... et n'hésite pas à broder autour !
Son texte est savoureux, il en ressort la chronique "vraie"
d'un village charentais type auquel forcément on s'attache.
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Avant de coumencer, o faut bin que je vous dise de vour qu’al venant mes histoéres et mes menteries.
Quand j’étis drôle, dans les années cinquante, j’avais un père et un
grand-père qu’étiant selliers-bourreliers à Villefagnan, Chérente. I’
teniant boutique en pllein mitan de la Grand’rue… et, coume dit moun
ami Bilout en parlant des barges ostréicoles, « A Villefagnan les rues
sont tellement larges qu’on sait pas dans quel sens est la longueur ! ».
Alors, quand o mouillait, o y’avait deux endrets peur le rendez- vous
des pésans : chez le coiffeur et chez le bourrelier (o y’avait bin le
maréchal ferrand étou, mais o faisait trop de brut quand i’ cougnait
su’ son encllume et les visiteurs peuviant pas entendre leu sottise !).
Coume mon père était déjà un bon conteur et mon grand-père un grand
menteur, les séances à la boutique se jouiiant presque teurjhou « à
guichet feurmé ». Moé, tout p’tiot drôle, je me sacquais dans un coin
et j’épongeais tout ça dans ma jeune cervelle.
Je compeurnais point tout (o valait p’t’êt’ mieux), mais
j’enregistrais… et, asteure, j’écris « dau conneries » (coume m’a dit
un vieux lors d’une veillée contes), et je restitue tant bin que mal
tout ce que thiés mouments authentiques m’ont apporté.
O l’est pas pu complliqué que ça !
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NB/ Ces anecdotes «
charentaises » ont été puisées soit (comme il est mentionné ci-dessus)
dans mes souvenirs d’enfance ou d’âge adulte, soit inspirées de
contes anonymes recueillis par Jean-Claude Carrière (Le cercle des
menteurs, 1998) ou d’anecdotes recueillies par Charles Dessaint
(Contes ed Fleurimond long minton, 1997) et traduites du picard au
charentais.
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